Skip to content Skip to footer

Suite à cela, j’ai compris que je ne me soumettais pas à Dieu !

Alors que je fais face à une situation de deuil, même si elle ne me touche pas de près, je suis tout de même affectée. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’une femme, servante du Dieu que je prie, qui s’en va très tôt selon moi (à 40 ans), et de manière brusque.

Au début, je me disais que si elle pouvait mourir aussi tôt et de cette façon, qu’en serait-il de moi qui lutte encore à me consacrer entièrement à Dieu ? Puis, je me suis repentie car le Saint-Esprit m’a fait comprendre que cela était de la comparaison et ne venait pas de lui. Lui n’est ni dans la comparaison, ni dans les envies, ni dans les jalousies, ni dans les complexes et orgueils de la vie. Je n’avais pas à avoir pitié ni de la défunte, ni de sa famille. Je pouvais avoir de la compassion, oui, car Dieu est un Dieu de compassion. La compassion va au-delà de la pitié car elle agit. Mon action était de prier pour la famille de la défunte, pour sa communauté, pour le corps de Christ et aussi pour moi, pour mon cœur meurtri. Chose que j’ai commencé à faire, seule et avec des frères et sœurs des églises.

Le Saint-Esprit m’a ensuite amenée à réfléchir sur l’état de mon âme. J’ai constaté que j’étais dans un état de tristesse, mais aussi de peur. Les messages que j’écoutais de la part des hommes de Dieu en ces moments n’avaient plus le même goût qu’avant. Il m’arrivait même de me demander à quoi servait tout cela si c’était pour partir, et en plus sans prévenir. Je me couchais sans l’assurance de me réveiller. J’avais peur de mourir aussi d’une crise cardiaque ou de manière brusque.

J’ai commencé à me demander, par le Saint-Esprit, pourquoi j’avais aussi peur de mourir. Je me suis approchée du trône de Dieu comme devant un inconnu, au point de lui demander : « Est-ce que tu me permets de m’approcher de ton trône aujourd’hui ? » Sur le coup, j’avais perdu toute mon assurance, car il venait de faire quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas : rappeler une servante aussi jeune et brusquement. Pour moi, nous qui sommes en Christ devrions avoir l’assurance d’être rassasiés de longs jours pour faire l’œuvre de Dieu, comme le proclamait David dans les psaumes (verset).

Je ne me trouvais plus digne de vivre parce que je ne faisais même pas un centième de ce que cette servante faisait, et elle était encore utile à la terre au moment de sa mort. Oui, mes fondements ont pris un gros coup. J’ai compris que j’avais pris le souffle de la vie comme un acquis.

Mais le Saint-Esprit m’a rassurée et m’a témoignée de nouveau que je suis enfant de Dieu et que Dieu est mon Père. Il ne m’abandonnera pas, ni sur la terre, ni après ma mort. Par le sang de Jésus, mes manquements sont pardonnés, je suis justifiée, et je peux m’approcher du trône de Dieu avec assurance, sans condamnation, convaincue que Dieu m’écoute et qu’il prend plaisir à ma présence devant lui (verset).

Le Saint-Esprit m’a emmenée encore plus loin. Je ne voulais peut-être pas quitter la terre parce que je pensais que les morts en Christ s’ennuieraient au paradis ? Si je le pensais, c’était peut-être parce que je croyais qu’ils ne jouiraient pas de tout ce qu’ils disposaient sur terre, choses utiles à leur bonheur. Ces faux raisonnements prouvaient que j’aimais le monde plus que Dieu. Cela montrait que j’affectionnais plus les choses de la terre que les choses d’en haut (verset). Bien que je sache qu’au ciel, il y a la paix, la joie, la justice en permanence, sans larmes, ni peine, ni haine, je pensais néanmoins que l’absence des choses terrestres ne ferait pas de moi une personne totalement comblée : la famille, la communauté, le matériel, le travail, les études, l’argent, les zones de confort, les habitudes du quotidien, les loisirs, les plaisirs de la vie (nourriture, sommeil, vêtements, réseaux sociaux, télévision, séries, etc.). Et j’ai vu que ces choses sont définitivement celles qui aujourd’hui, ont fini par m’empêcher de me consacrer pleinement à mon Dieu, à l’empêcher de m’utiliser comme il le veut, parce que je m’y étais fortement affectionnée, sans même le savoir.

Dieu est souverain au ciel et sur la terre, toute la création le reconnaît et se soumet à lui. Nous, les êtres humains créés à son image, devrions être les premiers à le reconnaître et à nous soumettre à lui. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. J’ai personnellement compris que je banalisais la présence de Dieu dans ma vie ; je m’étais trop familiarisée avec elle. Un homme de Dieu disait que lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, il vient habiter en nous par le Saint-Esprit, en tant que Seigneur et propriétaire de notre vie et de notre corps. Il peut devenir notre ami, mais il ne l’est pas automatiquement ; il peut devenir notre amour, mais il ne l’est pas automatiquement. Ce qu’il est d’abord, c’est notre Seigneur. Et au Seigneur, nous devons toute soumission et obéissance, comme un enfant obéit à son père, comme un sujet obéit à son président ou à son roi. D’autant plus que tout ce qu’il nous demande d’être et de faire, c’est pour notre bien (verset).

C’est ainsi qu’il peut pleinement nous amener dans ses projets parfaits pour tous les aspects de notre vie. Quand on marche avec le Saint-Esprit en vérité, la mort finit par devenir un gain et non une fatalité. Elle devient juste un passage car en vérité, nous sommes des pèlerins sur la terre, des ambassadeurs du royaume de Dieu sur la terre (verset). Nous sommes appelés à rentrer chez nous un jour, par la mort puis la résurrection, ou par l’enlèvement.

Prions ensemble

Mon Seigneur Saint-Esprit, nous reconnaissons que sans toi, nous ne pouvons rien faire, nous ne sommes rien. Console nos cœurs affligés, restaure la paix, la joie, la tranquillité et l’assurance dans nos cœurs. Aide-nous à te reconnaître constamment comme notre Seigneur ; aide-nous à nous soumettre à toi et à t’obéir chaque jour, chaque minute, chaque seconde de nos vies.

Dieu notre Père, nous sommes convaincus que tu nous aimes plus que nous-mêmes, et si tu nous as donné Jésus-Christ, que pourrais-tu nous refuser pour notre bonheur ? Rien ! Apprends-nous à te faire confiance, apprends à nos cœurs à affectionner les choses d’en haut et à délaisser complètement les choses de la terre qui ne sont que vanité. Apprends-nous à considérer important ce que toi tu considères important, apprends-nous à banaliser ce que toi tu banalises.

C’est au nom de Jésus-Christ que nous prions. Merci, Amen !

Je prie que mon témoignage te fortifie pleinement. N’hésite pas à le partager avec les personnes à qui tu penses que cela ferait du bien.

Que notre Dieu nous garde dans la paix et dans l’amour de notre Seigneur Jésus-Christ, Amen.

Soyez bénis !

S. N.

1 Comments

Répondre à Stephanie Annuler la réponse

En Christ Jesus© 2025. All Rights Reserved.